Ouvrage

Les 35 séquences contenues comme autant de pixels se répètent avec un décalage temporel qui dessine un mouvement ondulatoire horizontal. Une tapisserie rétinienne qui trace des arabesques à l’image de son pays aux mille facettes.

«La vidéaste pose un regard iconoclaste sur un paysage mythique de l'histoire de l'art du XXe siècle. Elle nous présente une interprétation électronique de cette montagne sur laquelle les yeux de Paul Cézanne se sont posés et, par la suite, ceux de tant de peintres  et d'amoureux de la lumière.»

Nicole Gingras

Petits interludes dédiés à une variété de paysages où les micro événements sont offerts par la nature, provoqués au montage ou à la captation. Ces cartes postales vidéographiques ont été glanées à Marseille et dans les environs.

Une petite série de vidéoclips anti-MTV. Disposés à en faire voir aussi dans la tête, alors que rien n'arrive, sauf un motif ou deux.

Une petite série de vidéoclips anti-MTV. Disposés à en faire voir aussi dans la tête, alors que rien n'arrive, sauf un motif ou deux.

Un même instrument joue la même note avec des techniques variées. Celui-ci est répété simultanément de façon exponentielle, (de 4 à 16 jusqu'à 67108864) en ajoutant à chaque fois négativement ou positivement 20% de la durée pour changer la hauteur de la note. Isabelle Bozzini au violoncelle.

Une réduction et sélection des neuf tableaux normalement créés pour une installation, ont été faits, pour offrir le meilleur de HIT, plus adapté à une lecture linéaire. Dans le premier des cinq tableaux, avec l'animation, on joue du mouvement à la manière du musicien, en respectant les phrasés de manière à prolonger le geste. Dans le suivant,  on joue de la superposition, mais de manière frontale, afin de créer une sorte de musicien à six bras. Au beau milieu, un solo, sur trois instruments activés par quinze batteurs. Dans les deux derniers tableaux, un seul musicien, d'abord avec un seul tom ayant perdu sa gravité puis avec tout l'instrument devenu monument.

Huit événements producteurs de perte, des aventures qui voudraient transcender la vie domestique mais qui y adhèrent avec affection. Un jeu qui oscille entre le banal sublimé et le sublime banalisé.