[ Fig. 01 ] <i>Délivre-nous du mal</i> (capture vidéo), 1987.

Ces vidéos contiennent des éléments qui pourraient ne pas convenir à certain.e.s spectateurs ou spectatrices.

Le voyage de l'ogre

1981
24:07

Jouant à s'identifier à John Wayne Gacy, un tueur en série, le réalisateur prend possession des comédiens par la caméra, les fantasmant en éventuelles victimes d'un film qui reste à faire. Entre le rapport amoureux et le rapport prostitutionnel, de jeunes hommes de 19 à 26 ans se racontent : ces quêtes d'amour nous entraînent dans un monde qui aurait pu être celui où chassait Gacy.

La cage

1983
19:45

La cage semble se diviser en deux parties. D'abord, un écrivain homosexuel visualise ses fantasmes. Puis un groupe se joint à ce qui semblait être l'histoire d'un couple. Alors, par les incrustations qui reviennent périodiquement et une caméra insistant sur des objets quotidiens, la première histoire se déplace. Nous sommes plongés dans une atmosphère magique où il n'y a plus d'histoire, sauf celle des hommes entre eux.

L'instruction

1984
28:00

Tourné lors d'une représentation de la pièce L'instruction de Peter Weiss à la salle Fred Barry de l'UQAM en 1983, ce document essaie de retraduire de façon abrégée cette oeuvre sur la Shoah, en tenant compte du langage spécifique à la vidéo.

La stupéfiante Alex

1984
17:00

Cette vidéo documente une chorégraphie de Ginette Laurin présentée en juin 1984 dans le cadre du colloque sur l'art et la technologie, Molécul'art. La troupe de danseurs et de danseuses est composée de France Bruyère, Ginette Laurin, Isabelle Marcil, Ginette Prévost et Gilles Simard.

La réalisation de Marc Paradis apporte un élément propre à la vidéo à cette oeuvre : « J'ai voulu, dit-il, transposer en un rythme visuel le rythme propre à cette chorégraphie ».

Scheme vidéo

1984
21:00

Montréal, été 1983, Claude Chamberlan et le Cinéma Parallèle. Fiction vidéographique, périple d'images autour du Festival international du nouveau cinéma et de la vidéo de Montréal. Un questionnement sur le cinéma et le star-system amène les auteurs à filmer les choses, puis les individus : non pas poser les problèmes, mais les voir se révéler. La quête de leur propre histoire commence avec la conscience du cinéma dissident.

Say Cheese for a Trans-Canadian Look

1985
17:00

En 1984, Luc Bourdon, Marc Paradis et Simon B. Robert agissent comme conservateurs pour une sélection de vidéos canadiennes présentée dans le cadre du 13ième Festival international du nouveau cinéma et de la vidéo de Montréal. Cette vidéo relate leurs expériences et leurs recherches lors d'un voyage à travers le Canada. Ce document se veut moins un documentaire qu'une suite logique aux questions soulevées dans Scheme vidéo, une oeuvre précédente. Construite autour du déplacement des trois conservateurs, la vidéo se veut le reflet de leur perception à travers la prise aléatoire des images. Avec la participation de
Paul Wong, Grant Poier, Nida Home Doherty, Jerry Kissel, John Greyson et Collin Campbell.
 

L'incident « Jones »

1986
7:49

Vidéo en trois actes qui raconte l'histoire d'une rencontre entre trois hommes : la possibilité, la certitude et la réalité. L'action se situe entre Montréal et les Laurentides à l'automne 1984 dans une atmosphère brumeuse et humide de fin novembre. La narration est chantée par Yves Dionne à la façon d'une aria.

Portrait de John Mingolla

1985
7:00

« À l'occasion de l'exposition de ses oeuvres récentes à la Galerie Noctuelle de Montréal, en mai 1985, John Mingolla me demandait de faire un portrait à la fois de ses oeuvres, du contexte dans lequel elles ont été produites et de lui-même », explique Marc Paradis. 

En résulte une vision saccadée, à l'instar de la musique, haute en couleur et sensible de l'artiste. Cette bande fut diffusée en continuité durant l'exposition en mai 1985, et reprise à Sherbrooke à la Galerie Horace, en février 1986.

Performance « Album » de Denis Lessard

1986
20:00

Dans les mots de Denis Lessard : « Mon but est de désacraliser et de démystifier les souvenirs d'enfance dans le cadre d'une performance. Je veux chercher à briser la joliesse des souvenirs par le biais de l'ironie et de l'humour. L'album, c'est une collection de photographies, de souvenirs et d'autographes; cela peut aussi être un disque, un album de timbres, un livre. »

Performances de Yves Lalonde

1987
15:00

Enregistrement vidéographique des performances de Yves Lalonde faisant partie de l'événement A/Venture. Les extraits de Take Me for a Night in New York prennent la forme d'une parade devant une caméra/spectateur immobile. De leur côté, les extraits de Icare et Isadora II, et Cendrillon : un Medley sont vus à travers une caméra plus mobile. Le performeur-danseur porte un regard ironique sur certains symboles de notre société facilement grâce aux déguisements qui les caractérisent. Le langage chorégraphique se compose principalement de déplacements sous forme de va-et-vient, au rythme des diverses musiques et textes dits, ou chantés.

Délivre-nous du mal

1987
9:45

Délivre-nous du mal se présente comme un collage : gros plans de caresses amoureuses et mises en scène de personnages masculins nus presque immobiles. Un jeune homme discourt fébrilement sur le mal... d'amour, en confrontant le désir à la déception et des moments de sa vie avec des moments qui semblent rêvés. Opposition entre la simplicité primordiale de la sexualité et la complexité du rapport amoureux auquel nous l'associons traditionnellement. Une vidéo qui confronte la banalité de la sexualité et son détournement, et surtout son embrouillement dans la relation amoureuse.

Lettre à un amant

1988
10:00

Dernier volet d'un tryptique amorcé par L'incident « Jones » (1986) et Délivre-nous du mal (1987), Lettre à un amant a été écrit par Sylvain Ladouceur. Le thème abordé ici est la rupture d'un couple. Lettre-réflexion en réponse à la fuite de l'autre, à son absence, au silence laissé derrière lui. Au-delà de la peur et du mutisme, des images s'appliquent à combler le vide. Manque sublimé dans l'exacerbation du plaisir des images et du son, Lettre à un amant clôt magistralement la série, tout en ouvrant la voie à un questionnement sur le paradoxe dichotomique amour-images de l'amour. Cette oeuvre fait aussi écho à une oeuvre antérieure, La cage, par son contenu érotique, homosexuel et ses jeux sur le signal électronique.

Réminiscences carnivores

1989
19:00

De l'attente, la solitude et l'angoisse exprimées par le narrateur à la veille des retrouvailles avec son frère, exhalent les réminiscences d'une relation incestueuse. La ponctuation musicale, l'entrelacement des textes de Augustin Gomez-Arcos, Gide et Verlaine, additionnés au travail de surimpression d'images d'origines diverses, composent une riche texture en camaïeu. Une vidéo tournée dans le cadre d'un atelier sur la représentation du corps humain, lors de la 2e Biennale vidéo de Medellin en Colombie.

Harems

1991
45:27

Harems est une histoire d'amour entre un scénariste et un gogo-boy, ce dernier étant le visage même de la séduction des années 1980. Le scénariste part en voyage pour écrire et il invite le gogo-boy à le suivre. Un scandale éclate et les frasques du jeune homme leur permettent de rencontrer la narratrice. Elle raconte l'histoire entre les deux hommes et questionne le rapport entre le rituel de mise à mort et la réalité de la relation amoureuse. Elle se charge de conduire le spectateur dans le labyrinthe des états d'âmes du scénariste - celui-ci invente un gogo-boy mythique qu'il mettra à mort dans un scénario de film - et s'allie au gogo-boy dans sa quête du bonheur.

Ecce Omo

2000
5:00

Rome, un palimpseste de temps : les monuments de l'empire romain, la religion catholique, la vie quotidienne contemporaine.

Marrakech

2001
6:54

Une déambulation kaléidoscopique dans les rues de Marrakech.

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